Nationale 2 masculine
Une nouvelle fois battu à domicile ce dimanche par la réserve nancéienne, un concurrent direct pour le maintien, le POC voit sa situation se fragiliser au classement.
Après cette défaite, la sixième en sept sorties à domicile, on pensait que le POC allait plonger dans la zone rouge. La (première) victoire surprise de la réserve bisontine contre Semur-en-Auxois laisse les Oranges au-dessus de la ligne de flottaison.
Il n’empêche, l’avance plobsheimoise sur le premier relégable est toujours infime (un tout petit point). Et ce POC inquiète. « Il fallait gagner ce match, soupire son entraîneur Jean-Luc Kieffer. Là, c’est sûr qu’il y a urgence. »
« On est à notre place actuellement »
Le retard sur les équipes qui précédent Plobsheim au classement n’est certes pas énorme. Mais pour se maintenir, il va falloir gagner avec (beaucoup) plus de régularité, à plus forte raison à domicile.
Hier, les absents (Loyau, Griesmar, Kempf) n’avaient pas tort. Car on a surtout vu le vide qu’ils laissent quand ils ne sont pas là. Et François-Marie, une nouvelle fois brillant (10 buts), était trop seul pour maintenir le navire plobsheimois à flot.
Le POC a rivalisé une petite dizaine de minutes (3-2 à la 6e , 4-4 à la 10e ), avant que la réserve nancéienne, renforcée par les pros Fofana et Soltane, ne prenne les commandes pour ne plus jamais les lâcher.
De 6-7 (18e ), l’avance lorraine passait trop rapidement à 7-12 (23e ). Les Alsaciens multipliaient les erreurs dont se délectaient leurs adversaires.
« On se pénalise nous-mêmes, regrette Jean-Luc Kieffer. On doit faire preuve de plus de concentration. Nancy a été plus propre. »
À la pause, le retard était déjà conséquent (11-16). Et s’il était réduit grâce à François-Marie (17-19, 41e ), la sérénité nancéienne ne s’en trouvait aucunement altérée puisque les Oranges égaraient encore des ballons (17-21 à la 44e , 21-26 à la 51e , 24-27 à la 55e , 25-30 au final).
Plobsheim semblait avoir repris des couleurs en 2020 (victoire à Lure/Villers et une belle prestation, malgré la défaite, chez le coleader sélestadien). Elles se sont fanées avec cette nouvelle désillusion.
« On est à notre place actuellement », estime, sans fatalisme, Jean-Luc Kieffer Il va pourtant falloir la délaisser pour ne pas avoir à trembler jusqu’au bout.
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